mercredi 21 mars 2012

« Le revers du Web 2.0 »

Oui nous nous en doutons tous, surfer sur le Web 2.0 c'est FUN ! C'est IN ! C'est POWER ! C'est totalement SUN ! Nous pouvons soudain trouver des trésors cachés, du sable fin bon pour la santé de nos pieds, de l'eau clair pour nager nager nager et nager encore... Ah ce qu'on est bien quand on est dans son bain !Sommes-nous vraiment dans son bain quand nous nageons dans le Web 2.0 ?
Diantre ! Non ! Car il s'agit d'un véritable océan aujourd'hui ! Et naviguer dans l'océan c'est prendre le risque de rencontrer des requins, des méchants moustiques, des crocodiles...Dans cet article je vais vous présenter les différents enjeux du Web 2.0: à vos risques et périls.
>>>>> La participation
Le Web 2.0 c'est l'occasion d'un Web participatif pour 
chacun ! Oui, mais faut-il encore que ce chacun passe à l'action. L'implication des internautes tant à s'étioler au fur et à mesure que la possibilité de participer s'agrandit. 


La liberté s'étend au point que chacun, y compris les abrutis peuvent rédiger du contenu sur le Web. Difficile d'appliquer la loi ou de réguler le trafique dans un océan aussi grand vague et dispersé. C'est pourquoi nous pouvons trouver des trésors comme des contenus foireux, heurtants ou peu sûre dans les informations qu'ils communiquent.


Derrière cette participation se cache aussi ceux qui profitent: les web acteurs (nous) « produisent » le Web
et tac le Web se remplit gratuitement. 


La pub ciblée:
C'est étrange à droite de ma page j'ai de la pub qui me concerne ? Tiens, comment ils savent la pub qui s'affiche-là, que je pars bientôt à Bruxelles ?
Chacun peut s'exprimer maintenant, c'est génial ! KUF ! KUF ! (Je ne sais pas ce qui me prends tout d'un coup je tousse, excusez-moi.) Je reprends, donc un des principal avantages du Web 2.0 c'est que tous le monde peut participer KUUUF ! KUUUUF ! (ça me reprend ! Désolée.)


Enfin chacun peut participer ou presque…


>>>>> Un risque d'exclusion ?


Ne blâmons pas les personnes d'un certain âge, certaines sont « grave à la page… ». Cela va souvent dépendre de leur environnement, si des membres de leurs familles sont très branchés informatique elles auront plus tendance à l'être aussi. Cela dit, c'est vrai que certaines interfaces du Web 2.0 ne sont pas toujours aussi simples d'accès qu'elles en ont l'air. Ce qui demande un effort à certain individu pour « s'y mettre », d'autres s'y refusent car ils n'aiment pas ça, d'autres encore n'ont pas les moyens financiers d'avoir une connexion internet, un ordinateur, le the programme qui permet de faire comme ses potes des supers modifs sur ses photos de vacances. Je pense qu'en tant qu'animateurs socioculturels nous devons rester sensible au fait que le risque d'exclusion sociale est présent aussi dans l'univers du Web 2.0.


>>>>> La protection des données


Aujourd'hui nous étalons notre vie privée sur l'internet public, comme ils étalaient la peinture à l'huile sur leurs autoportraits au temps jadis.
Les temps évoluent mais l'humain a toujours cet éternel besoin de se peindre, aujourd'hui il a troqué son pinceau contre son clavier.
Le danger de cette pratique c'est que le Web est une plateforme diffuse qui nous échappe.


L'exemple de Face Book est le plus parlant, des applications peuvent se servir de nos données. De plus il me semble bien qu'une fois publié sur le site, c'est fichu, la trace est laissée: « nos » vidéos, images et informations sont conservées par Face Book. 


Vous avez mis une puce électronique dans votre chien pour ne pas le perdre ? C'est un peu bar-bar de faire pareil avec nos enfants non ? Pourtant nous y sommes quasiment avec « Aka-aki » qui « permet » (Ô joie!) de se rendre mutuellement visible sur une carte géographique pour savoir qui de « ses amis » est dans le même coins que nous en ce moment. 


Pour aller plus loin avec les dangers liés à la sphère privée:
http://www.youtube.com/watch?v=w__jxub8UGs

>>>>> QUIZZ d'exemples d'enjeux que nous pouvons rencontrer sur les réseaux sociaux:




1• Un usager vous demande en ami
sur FaceBook que faites-vous ?


a) vous l'acceptez direct
b) un raisonnement éthique
   "je, tu, il" selon Ricoeur direct
c) vous le refusez direct
d) vous appelez un ami

2• Un collègue (que vous n'aimez pas) avec qui vous avez eu jusqu'à maintenant une bonne collaboration vous demande en ami sur Face Book que faites-vous?




a) vous changez vos paramètres
b) vous mangez un biscuit
c) un raisonnement éthique
  "je, tu, il" selon Ricoeur direct
d) vous le refusez direct

3• Un ami publie un commentaire inapproprié sur votre mur
que faites-vous ?


a) vous supprimez et l'ami et le commentaire direct
b) vous en avez rien à battre
c) un raisonnement éthique
"je, tu, il" selon Ricoeur direct
d) vous ne voyez pas le commentaire, car vous êtes occupés sur Final Cut ou iMovie



>>>>> Pouvons-nous devenir « A CROCS » avec le Web 2.0 ?


Bien que les cas d'addictions soient vraiment rares, ils existent et peuvent être vraiment très sévères.


Pour en savoir plus: http://www.dailymotion.com/video/xapzeo_envoye-special-addiction-aux-jeux-v_news
Dans ce reportage un médecin explique que les abus de jeux en ligne ou les temps infinis passés sur le Web sont souvent l'expression d'un épisode dépressif plutôt qu'une réelle addiction.
Un autre psychiatre explique qu'il s'agit d'une simple évolution de notre société. Les adolescents d'aujourd'hui passent énormément de temps devant les jeux en réseaux comme les jeunes d'une autre époque passaient de nombreuses heures dans d'autres jeux. La situation est alertante si la personne n'a plus envie d'avoir des contacts avec l'extérieur, lorsque les jeux en ligne et les chats lui suffisent.


Par contre j'ai observé le phénomène du « je ne vois pas le temps passer », qui est récurent chez une grande majorité des internautes et qui n'améliore en rien la sédentarité grandissante de notre temps. Donc addiction pas toute suite, mais quand même… Gare à la noyade devant ces petits écrans mauvais pour nos cervicales !

g7karer1.gifJe terminerai en disant qu'il ne s'agit en aucun cas de jeter le bébé avec l'eau du bain! Bien au contraire de 1) N'oubliez pas les 10 bonnes raisons dressées par M@rie-Laure de rester connectés avec nous sur le Web !
Et puis de 2) maintenant que nous sommes au fait que le Web 2.0 n'est pas sans risques, cela peut-être une bonne idée en tant
que travailleurs sociaux que d'apprendre à avoir:
« une navigation réflexive » en évitant les requins. 

Je n'ai pas énuméré une liste exhaustive des côtés obscures de la force du Web 2.0, car celui-ci est tout grand tout grand, il a encore beaucoup de côtés qui m'échappent complètement, je pense qu'il est en train de transformer beaucoup de choses socialement et culturellement et le comprendre dans sa globalité c'est tout un programme, donc si vous avez d'autres méduses ou sorbets à signaler au cours de votre navigation, vos commentaires sont les bienvenus.



A la revoyure!
L@etitia



PS
Prochainement sur vos écrans:
3 nouveaux articles !
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Sources et ressources:
• Ciao.ch un site pour les ados vraiment très bien conçu:
http://www.ciao.ch/f/relations/infos/7461e1649a418a253581ae3735104a55/8-sur_internet
• Un powerpoint sur le Web 2.0 en ligne
http://www.w3qc.org/presentations/20060130/
http://www.internetactu.net/2007/05/02/limites-du-web-20-une-implication-toujours-faible/
http://www.developpez.net/forums/d732273/webmasters-developpement-web/general-conception-web/web-2-0-limites-sera-web-3-0-selon/


Illustrations :
http://blogs.ionis-group.com/epita/media/2EPITA-TIC%20et%20Geo-web.jpg
http://informacyde.com/blog/wp-content/uploads/2010/05/2087280-2897505.jpg
http://colcanopa.com/2009/03/28/ancetre/
http://blog.schtunks.info/post/2008/05/14/Web-20-%3A-Definition
http://www.paperblog.fr/4988245/le-web-20-le-vin-20-un-truc-de-midinette-d-ecervele-ou-un-media-qui-vous-echappe/
http://rom-du-07.skyrock.com/
http://www.bien-voyager.com/wp-content/uploads/2011/05/danger-internet.jpg
http://jardin-du-bonheur.skynetblogs.be/tag/jeter%20bebe%20avec%20l'eau%20du%20bain

http://desktopwallpaper-s.com/15-Animals/-/Pacific_Ocean_Jellyfish/

mercredi 14 mars 2012

" See, Web and Sun "



Grâce aux lumières éclairées de ma collègue jurassienne, nous avons pu voir, dans l'article précédent, que l'apparition du Web 2.0 avait radicalement modifié notre façon d'accéder à l'information et au monde qui nous entoure. Nos habitudes d'internautes ont été toutes chamboulées par la possibilité d'agir et d'interagir entre nous, ce qui a développé de nouvelles formes de sociabilité.
Le Web communautaire est devenu un état d'esprit, voir même une attitude. Beaucoup semblent avoir compris qu'une nouvelle vague était arrivée et qu'il fallait en être ! La gratuité, la simplicité et la rapidité d'utilisation de ces réseaux nous ont transmis le virus 2.0 et ont transformé le Web en une espèce de gigantesque agora moderne...
Mais comme tout phénomène nouveau, le Web 2.0 a son lot d'adeptes et de détracteurs. Et les avis sont tranchés ! Si certains le voient comme le terreau de l'intelligence collective, d'autres appuient carrément sur son insignifiance et son misérabilisme humain. Alors le 2.0, sagesse des foules ou royaume des idiots ? Et toi, tu wiki, tu doodle, tu facebook, ou tu trouves ça complètement naze ?




 
10 bonnes raisons d'aimer le Web 2.0 quand on est animateur socioculturel


En me noyant dans parcourant l'Océan infini du Web et les nombreuses plateformes interactives et communautaires qui s'y trouvent, j'ai découvert de nombreuses similitudes entre l'exercice de l'animation socioculturelle et l'activité des internautes dans l'univers 2.0. J'ai aussi compris à quel point l'appropriation de ces outils pouvait constituer un avantage majeure dans notre pratique au quotidien. Voici 10 arguments bétons pour vous le prouver !



Le Web 2.0 défend les mêmes valeurs que l'animation puisqu'il....



1)... crée du lien social !

Dans nos sociétés modernes où l'individualisme prime, le besoin d'appartenir à un groupe n'a jamais été aussi grand. Le Web social permet de pallier à ce manque en donnant l'occasion aux gens de se regrouper selon leurs goûts et leurs valeurs, de partager leurs intérêts et d'obtenir une reconnaissance qu'ils n'ont pas dans la « vraie vie ». Les internautes forment un groupe social virtuel, puisque chacun est seul derrière son ordinateur. Cependant, il n'empêche que l'esprit communautaire existe bel et bien. Et si certains liens se limitent à des échanges virtuels, d'autres aboutissent à des actions bien réelles... OnVaSortir.com en est un parfait exemple. Ce site gratuit permet à qui le souhaite de proposer ou de rejoindre des sorties existantes dans sa ville ou dans sa région et de faire de nouvelles rencontres. Particulièrement prisé par des personnes divorcées ou veuves, ce site rencontre un franc succès chez ceux dont le cercle d'amis s'est dissout ou qui souhaitent tout simplement l'élargir.   




2)... développe l'esprit citoyen !

Aujourd'hui, Internet fait partie de l'espace public. Même si cette sphère est virtuelle, elle est comme la rue, l'expression de la population, d'individus, de collectifs, de la société quoi ! Dans cette perspective, de nombreuses plateformes ont été créées pour amener les gens à s'exprimer sur leurs problèmes et à envisager eux-même les solutions. Une belle démarche citoyenne ! 

En France, les sites communautaires ma-residence ou encore peuplade visent à rompre l'isolement des voisins d'un même quartier ou d'un même immeuble en leur donnant accès à un outil d'échange. Chaque résident inscrit peut être en contact avec ses voisins, proposer des coups de main, bénéficier des services des autres, partager de bonnes adresses et organiser des événements. Dans la même idée, le réseau de solidarité voisin-âge a été créé pour mettre en relation les habitants d'un même quartier avec les personnes âgées isolées.



3)...peut constituer un média pour les personnes en situation d'exclusion !

Les réseaux sociaux et le Web 2.0, en général, permettent à certaines populations d'exister au-delà de leurs contraintes matérielles, de parler de leurs expériences et de rompre avec le sentiment d'exclusion. Le premier site dédié à rendre visibilité et voix aux SDF ainsi qu'aux exclus de la société, par le biais des blogs et des réseaux sociaux, s'appelle wearevisible.com. Il a été fondé par un ex-SDF américain, Marc Horvath (compte twitter: @hardynormal) qui présente son action au travers de cette courte vidéo. 
 
 


Plus près de chez nous, convaincu que le web était un outil permettant de sortir de la rue, Nicolas Hoarau en a fait son créneau: http://www.websolidarite.fr/.



4) … nourrit les mouvements sociaux et les révolutions ! 


Ces dernières années, le Web 2.0 est devenu un terreau favorable à l'émergence de contestations ainsi qu'une plateforme inévitable pour les luttes sociales actuelles et à venir ! Les récents soulèvements dans le monde arabe ont démontré le potentiel des réseaux sociaux tels que Twitter ou Facebook afin de mobiliser les foules et renverser les régimes autoritaires. Si la technologie n’est pas la cause profonde des révoltes, elle a permis aux jeunes Tunisiens et Égyptiens de parler politique dans un contexte où l'espace public avait été scellé.



 
  5) … permet de militer pour une cause !

Les sites communautaires ne sont pas que des outils de divertissement, ils permettent également de faire entendre sa voix et de créer des réseaux de solidarité autour d'une cause. Dernièrement, j'ai découvert une plateforme de blogs destinée aux internautes intéressés ou participant à des actions de solidarité et de développement. Ouverte aux particuliers, aux entreprises et aux associations, elle soutient la communication de ces actions à destination du grand public, des médias et des bailleurs de fonds. Plus d'infos sur www.solidairedumonde.org.


 
Mais encore....le Web 2.0 est utile à l'animateur parce qu'il....




6)...est une vitrine promotionnelle efficace !
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Dans une société ou les canaux d'informations classiques sont saturés, l'utilisation du Web 2.0 et des réseaux sociaux s'avère particulièrement efficace pour assurer la promotion d'un événement ou d'une manifestation. Un outils comme Facebook a le gros avantage de réunir un nombre considérable d'adhérents et d'être très facile dans son utilisation. Dans le domaine de l'animation où nous pouvons être amenés à organiser des concerts, des débats, des sorties et des projets, cette méthode simplifie le travail de promotion et permet de contacter rapidement et personnellement des centaines, voir des milliers de personnes. Cet outil permet notamment de toucher plus facilement les jeunes qu'avec les moyens habituels tels que flyers, affichages et publicité dans les journaux.



7) … est gratuit et nous sommes pauvres ...

Comme nous le savons tous, c'est LA CRISE et les animateurs que nous sommes vont devoir apprendre à nous dépatouiller avec trois fois rien pour réaliser nos projets. Contrairement aux autres canaux d'informations, ces nouvelles technologies sont gratuites, pas besoin de débourser un centime. Profitons-en !



8) … est très utile dans la gestion de projet !

Par l'efficacité des outils de communication et d'organisation qu'elles proposent, les nouvelles technologies du Web sont particulièrement utiles à l'animateur quand il s'agit de concevoir, de développer et de mettre en œuvre un projet. Si les réseaux sociaux permettent de distribuer un message rapidement à son public, d'autres outils, comme l'agenda Doodle, lui permettent de coordonner et de planifier ses multiples rendez-vous. Enfin, les forums et les sondages en ligne sont particulièrement efficaces quand il s'agit d'évaluer son action !



9)...permet d'entretenir et de développer son réseau

 L'animateur socioculturel, plus que n'importe quel autre professionnel, doit savoir soigner son carnet d'adresse. Cet outil vivant lui est indispensable, car il le sait bien, seul il ne vaut rien ! Les réseaux sociaux tels que Facebook, LinkedIn ou autres plateformes plus spécifiques au métier, lui permettent de maintenir et d'enrichir son réseau de partenaires. En tant qu'étudiants à l'EESP, nous profitons déjà activement de ces réseaux puisque le forum greyfox nous permet d'échanger nos notes de cours en vue des examens. Les groupes EESPpromo 2010-2013 et ASC PT2010 créés par nos collègues eespiens sur Facebook nous sont également très utiles pour trouver des bénévoles à nos projets d'animation ou organiser le financement de notre périple à Bruxelles !



10)...permet au travailleur social d'être au plus près de son public.

Avec plus de 500 millions d'utilisateurs dans le monde entier, le réseau social Facebook rencontre particulièrement de succès chez les adolescents. Si certains l'utilisent de temps en temps, d'autres complètement accros, ne peuvent plus s'en passer. Face à cette réalité, un animateur qui connaît et utilise lui-même les réseaux sociaux sera plus à même de communiquer avec les jeunes qu'il accompagne, des bienfaits et des dérives d'une telle manipulation du net.



 
Pour vous détendre et relativiser l'importance des réseaux sociaux, voici enfin La VIDÉO RIGOLOTE DU JOUR !  




Au plaisir de vous retrouver !

Article 2, signé ...M@rie-Laure...



 __________________
Sources et références utiles:
http://www.erudit.org/revue/nps/2008/v21/n1/019356ar.html
http://numerique.centres-sociaux.fr
http://onvasortir.com/
http://www.peuplade.fr/
http://www.ma-residence.fr/
http://www.voisin-age.fr/
http://wearevisible.com/
http://www.websolidarite.fr/
http://www.solidairesdumonde.org/

mercredi 7 mars 2012


"Web ??? 2.0 ??? What else ?"

Petit préambule :
Mais qu’est-ce que ça veut dire "Web 2.0" ??? Ce fut un peu ma réaction lorsque ce terme est entré dans mes oreilles pour la première fois. Chance est donc pour moi de rédiger ce premier article, car je pourrai ainsi me familiariser avec cet inconnu… ou alors malchanceuse que je suis, puisque je ne pourrai plus me défiler devant une personne qui me demandera : «Tu sais ce que c’est, toi, le Web 2.0 ? ».

Source: www.google.ch (mot-clé: point d'interrogation)

Plusieurs lectures m’ont donc permises de définir ce nouveau mot qui a enrichi mon vocabulaire jurassien^^. Et oui, bien que j’aie déjà utilisé quelques plateformes sur Internet, j’étais bien sans savoir qu’elles constituaient ce fameux Web 2.0.

De la progression du Web 1.0…
Bien que minime par rapport à son successeur, le Web 1.0 était pourtant un outil passablement élaboré pour ses utilisateurs, en 1990 déjà. Ceux-ci se contentaient de surfer par monts et par vaux sur Internet, heureux de s’imprégner d’informations diverses en se rendant sur des sites spécifiques à leurs recherches.
On pourrait illustrer le Web 1.0 par un animateur socioculturel travaillant seul et n'ayant que de la documentation comme ressource.

… à l’apparition du Web 2.0
Quelques années plus tard, au début des années 2000, le Web peinait à rester la tête hors de l’eau car sa rapidité de déploiement et son aspect business étaient trop étoffés par rapport au nombre d’utilisateurs. Mais certaines entreprises ont utilisé ce moyen de communication afin de réaliser leurs affaires et donc être au plus proche de leurs clients (cf. e-business). Ainsi, les blogs, sortes de journaux intimes en ligne, sont apparus et se sont multipliés sur Internet. C’est ensuite que sont arrivés l’échange de photos par Flickr, le partage de vidéos par Youtube, la vente aux enchères par Riccardo, les appels gratuits et en images par Skype, les encyclopédies en ligne modifiables par Monsieur tout le monde comme Wikipédia, les réseaux sociaux comme Facebook et bien d’autres encore.

Source: www.google.ch (mot-clé: web 2.0)

C’est par ce processus que le bébé prénommé Web 1.0 a grandi et a changé son identité sous le nom de Web 2.0. En d’autres termes, ce n’est plus des personnes bien spécifiques qui proposent des informations ou autre sur le Web mais les utilisateurs eux-mêmes (vous, moi, NOUS). Nous étions passifs, nous voilà maintenant actifs et donc acteurs du Web. Nous pouvons désormais échanger 36'000 informations (et c’est peu dire) en étant en relation avec beaucoup beaucoup beaucoup de personnes du globe terrestre, et en plus, très rapidement ! 
L'animateur socioculturel solitaire dans le Web 1.0 se retrouve, ici, à travailler avec d''autres professionnels, tout en gardant la documentation à portée de main. Ainsi, il collabore, échange ses points de vue et ses expériences, se construit un réseau afin d'améliorer et d'enrichir sa pratique professionnelle pour accompagner au mieux les usagers. De plus, ces relations qu'il entretient lui font ménager du temps et de l'énergie.




A quand le troisième?
Le Web 3.0 peine à être défini et reflète de nombreux débats. Je ne vous cache pas que je n'ai pas encore très bien saisi sa signification et son contenu.
Le Web 2.0 se veut participatif en formant une intelligence collective. Le Web 3.0, lui, visera la mobilité en permettant aux internautes d'avoir accès aux pages web non seulement depuis leur ordinateur mais également par leur téléphone portable, etc. Le Web 3.0 a donc en quelque sorte déjà commencé.
Notre animateur socioculturel s'étant fait un réseau dans le Web 2.0, il peut maintenant sortir de son lieu de travail habituel et se rendre sur des terrains différents afin de découvrir d'autres choses, tout en restant en lien avec ses collègues. (Je ne suis pas sûre que cette comparaison soit très représentative mais au moins j'aurai essayé^^)

Pour ne pas conclure
Ainsi, vous connaissez maintenant la signification du Web 2.0 (enfin, à peu près). Mais vous allez me dire: "Quels sont les liens avec notre métier d'animateur socioculturel??? Quels sont les avantages et les risques d'une telle technologie???". Mes collègues blogueuses, Marie-Laure et Laetitia, auront le plaisir de vous expliquer tout ceci dans les deux prochains articles qui suivront.
A bon entendeur lecteur...

L'image du jour:


Réponse à la devinette nulle de l'épisode précédent: Comment appelle-t-on le responsable d'un site 2.0? un e- responsable








Article 1 signé C@RINE
 
 
 
Sources:
- Pisani, F. & Piotet, D. (2008). Comment le web change le monde. L'alchimie des multitudes. Paris: Pearson Education France