mercredi 2 mai 2012

Conclusion

Créer un blog c'est créer un espace de production d'articles gratuits et facile à diffuser. C'est un outil qui permet l'expression et qui donne une place à la créativité.
Il y a le plaisir de rédiger avec la possibilité d'illustrer son article avec des images, mais aussi des vidéos et des liens internet. Dans le cadre du module E10 c'est apprendre par le biais d'un moyen d'expression. C'est prendre conscience que je change entre ce que je publie aujourd'hui et ce que je publiais jadis. C'est aussi avoir changé d'intérêts, le web 2.0 a, je pense, été un champs à part entière de ma socialisation juvénile. Aujourd'hui je fais partie: « des irréductibles qui résistent encore et toujours à l'envahisseur ». Je parle ici de Facebook, bien que je puisse y accéder durant 58 secondes, si j'ai besoin d'un mail ou d'un renseignement, mais ça, c'est parce que je connais Q, par l'intermédiaire de James.

Dessin d'origine Uderzo
Mettre en lien le Web 2.0 et l'animation socioculturelle m'a permis de faire la différence entre ma position personnelle et ma position professionnelle. Les jeunes que je connais passent beaucoup de temps sur Facebook tout comme moi je passais beaucoup de temps sur feu MSN ou Skyblog (du grand grand délire!).
Je pense qu'effectivement les différents acteurs de l'action social ont un rôle à jouer dans l'accompagnement des personnes sur le Web 2.0.
C'est aussi un outil a ne pas négliger pour la promotion d'évènements, car il est un canal de communication choisi par beaucoup de personnes. De plus il a l'avantage de la distance, de l'internationalité… Il peut être un espace d'apprentissage et d'expression.

Le Web 2.0 a une capacité de faire bouger les choses. C'est là tout son enjeu. Nous avons entendu l'exemple de blogs dans le module G8 de personnes qui racontent leurs émotions après le 14 janvier 2012 anniversaire de la révolution tunisienne. Ce qui permet de commenter ce que peuvent vivre certains Tunisiens lors d'une expérience démocratique. En ce sens le Web 2.0 est très riche, mais pas non plus dénué de risques pour les personnes qui le composent.

Notre équipe de bloggeuses s'est intéressée à la pratique des Flash Mobs. Notre skype avec Sylvain Nicolier nous a permis d'en savoir plus sur ce sujet. Les happenings et Flash Mobs pour les puristes sont un rassemblement éclair dans le but de prendre son pied. Elles peuvent aussi nous l'avons vu, mettre une revendication sociale en scène afin de faire du bruit et conscientiser. Un outil qui a été pour nous futures animatrices socioculturelle intéressant à explorer.
Surtout que se rassembler et revendiquer n'est à mon sens pas une perte de sens, en ces jours de transformations du travail social que nous vivons. Restrictions restrictions, économie économie, responsabilisation responsabilisation, bla bla, bla bla, moi je ne suis pas si sûre que ce soit le seul discours à faire entendre.

Lecteurs, nous n'avons pas traité des aspects plus organisationnels des Flash Mobs, tel que la sécurité lors de l'évènement ou encore des demandes d'autorisations, c'est bien d'y penser parce que ça ne va pas de soi lors du « live ».
Un peu comme toute pratique ou outil du Web 2.0 c'est bien d'y penser, parce que:
le « wiki wiki » ça se « réfléchit ».

Monbazillaquement votre,
Laetitia

3 – 2 – 1, on conclut !

Après avoir sillonné les mers calmes et agitées du monde 2.0, posté 8 articles et
quelques fautes de frappe, réfléchi plusieurs dizaines d'heures, perdu 300 gouttes de
sueur et un bon paquet d'idées reçues, nous voilà aujourd'hui à la fin du voyage.
La conclusion, déjà ?
On n'est pas bien, là, entre geeks ?
Oui... mais les bonnes choses ne le sont que parce qu'elles ont une fin.


Assoiffée de connaissances nouvelles, j'ai pris plaisir, à travers cette expérience blogguesque, à découvrir les merveilles et les failles de la « dynastie 2.0 ». Comme une anthropologue du net, j'ai pu étudier cette contrée sous un nouveau jour, en la mettant en lien avec ma future profession.

J'avoue ne pas avoir saisi, dès le début du voyage, les liens qu'on pouvait tisser entre les deux univers et me souviens m'être demandé les première semaines du module : « Mais diable pourquoi un cours sur le web 2.0 dans la formation en animation ? ».


Petit à petit, au fil des lectures et des réflexions communes, l'intérêt d'aborder le web 2.0 s'est concrétisé en moi, comme un îlot d'intelligence dans l'océan de mon ignorance cognitive. J'ai compris que les nouvelles technologies de la communication avaient envahi notre quotidien, notre manière de vivre et d'échanger et que l'animateur socioculturel, directement touché par l'évolution *socio-poético-technologique* de notre société, ne pouvait plus nier cette réalité.
 « On ne peut pas souffler contre le vent ni nager contre l'eau » selon le proverbe lituanien. « A pisser contre le vent, on mouille sa chemise » selon le proverbe français. Choisissez votre camp.


J'ai donc décidé d'aborder les avantages du Web 2.0 pour saisir tout le potentiel que l'animateur pouvait tirer des nouvelles TIC.
Ce qui m'a le plus intéressé, à l'issue de cette réflexion, était la puissance mobilisatrice, le potentiel inespéré que pouvait représenter la technologie 2.0 dans une société comme la nôtre. Le Web peut nourrir des mouvements sociaux, voilà une information qui ne tombe pas à plat quant elle arrive dans les oreilles d'une future animatrice socioculturelle ! Quelle force ! Étonnant lorsque l'on sait que, théoriquement, le net mondial, tout entier, ne pèserait pas plus lourd qu'une grosse fraise (50 grammes d’électrons en mouvement!).



En tant que future professionnelle, je saisis, aujourd'hui, l'importance de maîtriser et de
m'approprier l'Internet communautaire. Le Web 2.0 est un outil que nos prédécesseurs
n'auraient même pu imaginer en rêve pour entrer en communication, promouvoir des projets, perpétuer la solidarité ou valoriser la démocratie citoyenne!
 

Mais j'ai aussi saisi les failles de cet univers impitoyable. Carine et Laetitia l'ont d'ailleurs bien souligné dans leurs articles : nombre de personnes concernées par l'animation socioculturelle, des publics précarisés, fragilisés, vieillissant, n'ont pas forcement les ressources et les connaissances pour accéder à la culture 2.0. Une fracture sociale et numérique est susceptible d'accroître les inégalités et il est de notre devoir de ne pas l'oublier.





Alors.....Comment rester IN (dans le vent), sans mettre les gens OUT ?


...sans doute en pondérant l’utilisation des différents média. Selon moi, le Web 2.0 ne devrait être ni le seul, ni le principal moyen de communication. A nous d'adapter l'outil selon le public auquel on s'adresse.
L'animateur devrait aussi pouvoir participer à la démocratisation de la culture 2.0 et à la
réduction de la fracture numérique, par la proposition d'activités et de mesures concrètes.

Rappelons-nous que l'outil 2.0 en soit n'est pas utile si il n'est pas mis au service des bénéficiaires de notre action, c'est pourquoi il faut l'utiliser avec précaution et avec
réflexion !




En ce qui concerne l'activité blog en elle-même, je suis ravie d'avoir pu écrire quelque chose sur le net de très éloigné de l'expression égocentrique et boutonneuse de mon adolescence (mon dernier blog remonte à mes 15 ans).
Ce moyen de communication était original, innovant et évidemment complètement en lien avec la thématique abordée.
Mais je ne suis pas sure que notre blog ait été beaucoup lu, malgré toute la bonne volonté que nous y avons mise. Peut-être que la conception d'un seul blog collectif auquel nous aurions tous contribué et ajouté des commentaires aurait été plus stimulante. Cela aurait notamment permis de susciter des débats d'idées, ce qui n'a pas beaucoup été le cas ici.




Signé: Marie-Laure
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Illustrations
http://www.camillejourdain.fr/humour-je-blogue-donc-je-suis/


Les derniers mots de Carine dans ce blog


En ce début Mai, la nature se réveille et s'émancipe. C'est avec joie que nous sentons les agréables odeurs du printemps accompagnées d'un beau soleil ou parfois de quelques gouttes de pluie. Mais moi, je sens également une odeur de fin de module E10, en particulier de l'activité blog...

 
 "C'est trop injuste". Mais petit Caliméro, pas de panique, on ne va pas se quitter sur ces quelques lignes...Avant de se dire au revoir, je vais présenter mon dernier article comportant une synthèse de ce blog. Par ailleurs, je reprendrai le mot "découvertes" car je trouve qu'il exprime assez bien mon point de vue à la suite de mon expérience de blogeuse sur le thème du Web 2.0.



 
Début d'un "sinueux" parcours: Moi qui n'avais jamais réalisé de blog ... moi qui ne
    connaissais pas la signification du Web 2.0 ... je ne savais pas dans quoi je m'engageais
    mais j'étais tout de même motivée à faire cette expérience. 
Evolution dans mon cerveau: Par la lecture d'articles, de quelques pages de livres, en
    discutant avec mes collègues, et j'en passe, j'ai réussi à identifier petit à petit le
    Web 2.0 et sa place dans notre monde.
Communiquer autrement: Par l'évolution des technologies et de la société, j'ai pris
    conscience que le Web 2.0 est un véritable outil de communication permettant une
    multitudes de relations entre ses utilisateurs, de façon rapide et efficace.
Ouverture sur le monde: Internet permet déjà de découvrir beaucoup de choses qui
    existent sur notre globe terrestre. Mais je remarque que le Web 2.0 le permet
    davantage grâce à sa possibilité de rencontres et d'échanges entre les personnes. Ainsi,
    comme l'avait expliqué Marie-Laure dans les avantages du Web 2.0, les personnes qui
    se sentent exclues peuvent utiliser ce moyen afin de rester en contact avec le monde. 
Un pour tous et tous pour un: Je lie cette expression connue au Web 2.0 car j'ai appris
    que ce dernier est intéressant pour les personnes mais uniquement si celles-ci
    participent à son développement. En effet, il s'enrichit par l'apport d'informations de
    chacun. 
Vivre avec le Web 2.0 mais convenablement: Nous le savons tous, l'utilisation
    d'Internet n'est pas sans risque et il faut savoir l'utiliser en conséquence. Laetitia l'a
    très bien expliqué dans les inconvénients du Web 2.0. Il faut être attentif à ce qu'on y
    met (données personnelles) ou à ce qu'on y prend (fausses informations) tout
    en essayant de ne pas y devenir dépendant. Et en tant qu'animatrice socioculturelle, je
    devrai être capable de sensibiliser au Web 2.0 les personnes que j'accompagnerai tout
    en leur montrant les bienfaits de son utilisation.
Et si je retournais sue Facebook: Il y a une année et demie, j'ai pris la décision de
    supprimer mon compte Facebook car j'y passais beaucoup trop de temps et j'avais
    l'impression d'y être accro. Je ne regrette pas mon choix mais parfois, je me sens un
    peu exclue de certaines discussions qui se passent sur cette plateforme et ai la
    sensation de ne pas être au courant de tout. Dans ce blog, j'ai compris que le Web 2.0 
    est un véritable outil pour l'animateur socioculturel afin de pouvoir toucher un grand
    nombre de personnes dans son action. Je pense donc qu'il me sera peut-être utile de
    retourner sur Facebook suivant où je travaillerai, tout en sachant que la pratique que
    j'en aurai sera certainement différente de celle que j'avais dans mon adolescence.  
Réjouissant de voir une flashmob au Jura: C'est grâce à ce blog et surtout aux
    connaissances de Laetitia que j'ai découvert ce qu'est une flashmob. Je trouve ce
    phénomène très intéressant, tout comme les liens qu'on peut en faire avec l'animation
    socioculturelle. L'occasion d'avoir pu interviewer Sylvain Nicolier là-autour m'a
    beaucoup plu. En lisant le journal samedi passé, je suis "tombée" sur un article
    expliquant qu'une flashmob avait eu lieu à Porrentruy contre le nucléaire. J'ai
    trouvé ça marrant car cela fait peu de temps que je connais cette pratique et je ne
    pensais absolument pas qu'elle existait au Jura...comme quoi...
Travailler avec mes deux acolytes: C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai réalisé ce
    blog avec Laetitia et Marie-Laure. Nous nous sommes très bien entendues et avons su
    nous compléter dans nos différents articles. Notre humour, notre patience, notre
    complicité, notre créativité (...) ont permis d'établir une bonne ambiance au sein de
    ce groupe.  
En s'interrogeant tout de même: Bien que je sois consciente qu'il faut être attentif à ce
    que l'on publie sur la toile, je me demande jusqu'où va ce que je fais sur mon
    ordinateur et comment il est possible que des personnes réussissent à pirater les
    données personnelles des autres. 
    De plus, je ne réussis toujours pas à bien saisir ce qu'il y aura de différent entre le Web
    2.0 et le Web 3.0.
    Enfin, nous avons vu que beaucoup de personnes utilisent le Web 2.0 mais que d'autres
    n'en ont pas la possibilité. La question est de savoir comment ne pas les exclure et
    donc de trouver des alternatives à ce nouveau moyen de communication.
 
Soyons fières de notre blog!!!


Illustrations: 
www.google.ch (mot-clé: caliméro; au revoir)