Après avoir sillonné les mers calmes et agitées du monde 2.0, posté 8 articles et
quelques fautes de frappe, réfléchi plusieurs dizaines d'heures, perdu 300 gouttes de
sueur et un bon paquet d'idées reçues, nous voilà aujourd'hui à la fin du voyage.
La conclusion, déjà ?
On n'est pas bien, là, entre geeks ?
Oui... mais les bonnes choses ne le sont que parce qu'elles ont une fin.
Assoiffée de connaissances nouvelles, j'ai pris plaisir, à travers cette expérience blogguesque, à découvrir les merveilles et les failles de la « dynastie 2.0 ». Comme une anthropologue du net, j'ai pu étudier cette contrée sous un nouveau jour, en la mettant en lien avec ma future profession.
J'avoue ne pas avoir saisi, dès le début du voyage, les liens qu'on pouvait tisser entre les deux univers et me souviens m'être demandé les première semaines du module : « Mais diable pourquoi un cours sur le web 2.0 dans la formation en animation ? ».
Petit à petit, au fil des lectures et des réflexions communes, l'intérêt d'aborder le web 2.0 s'est concrétisé en moi, comme un îlot d'intelligence dans l'océan de mon ignorance cognitive. J'ai compris que les nouvelles technologies de la communication avaient envahi notre quotidien, notre manière de vivre et d'échanger et que l'animateur socioculturel, directement touché par l'évolution *socio-poético-technologique* de notre société, ne pouvait plus nier cette réalité.
« On ne peut pas souffler contre le vent ni nager contre l'eau » selon le proverbe lituanien. « A pisser contre le vent, on mouille sa chemise » selon le proverbe français. Choisissez votre camp.
J'ai donc décidé d'aborder les avantages du Web 2.0 pour saisir tout le potentiel que l'animateur pouvait tirer des nouvelles TIC.
Ce qui m'a le plus intéressé, à l'issue de cette réflexion, était la puissance mobilisatrice, le potentiel inespéré que pouvait représenter la technologie 2.0 dans une société comme la nôtre. Le Web peut nourrir des mouvements sociaux, voilà une information qui ne tombe pas à plat quant elle arrive dans les oreilles d'une future animatrice socioculturelle ! Quelle force ! Étonnant lorsque l'on sait que, théoriquement, le net mondial, tout entier, ne pèserait pas plus lourd qu'une grosse fraise (50 grammes d’électrons en mouvement!).
Ce qui m'a le plus intéressé, à l'issue de cette réflexion, était la puissance mobilisatrice, le potentiel inespéré que pouvait représenter la technologie 2.0 dans une société comme la nôtre. Le Web peut nourrir des mouvements sociaux, voilà une information qui ne tombe pas à plat quant elle arrive dans les oreilles d'une future animatrice socioculturelle ! Quelle force ! Étonnant lorsque l'on sait que, théoriquement, le net mondial, tout entier, ne pèserait pas plus lourd qu'une grosse fraise (50 grammes d’électrons en mouvement!).
En tant que future professionnelle, je saisis, aujourd'hui, l'importance de maîtriser et de
m'approprier l'Internet communautaire. Le Web 2.0 est un outil que nos prédécesseurs
n'auraient même pu imaginer en rêve pour entrer en communication, promouvoir des projets, perpétuer la solidarité ou valoriser la démocratie citoyenne!
m'approprier l'Internet communautaire. Le Web 2.0 est un outil que nos prédécesseurs
n'auraient même pu imaginer en rêve pour entrer en communication, promouvoir des projets, perpétuer la solidarité ou valoriser la démocratie citoyenne!
Mais j'ai aussi saisi les failles de cet univers impitoyable. Carine et Laetitia l'ont d'ailleurs bien souligné dans leurs articles : nombre de personnes concernées par l'animation socioculturelle, des publics précarisés, fragilisés, vieillissant, n'ont pas forcement les ressources et les connaissances pour accéder à la culture 2.0. Une fracture sociale et numérique est susceptible d'accroître les inégalités et il est de notre devoir de ne pas l'oublier.
Alors.....Comment rester IN (dans le vent), sans mettre les gens OUT ?
...sans doute en pondérant l’utilisation des différents média. Selon moi, le Web 2.0 ne devrait être ni le seul, ni le principal moyen de communication. A nous d'adapter l'outil selon le public auquel on s'adresse.
L'animateur devrait aussi pouvoir participer à la démocratisation de la culture 2.0 et à la
réduction de la fracture numérique, par la proposition d'activités et de mesures concrètes.
réduction de la fracture numérique, par la proposition d'activités et de mesures concrètes.
Rappelons-nous que l'outil 2.0 en soit n'est pas utile si il n'est pas mis au service des bénéficiaires de notre action, c'est pourquoi il faut l'utiliser avec précaution et avec
réflexion !
réflexion !
En ce qui concerne l'activité blog en elle-même, je suis ravie d'avoir pu écrire quelque chose sur le net de très éloigné de l'expression égocentrique et boutonneuse de mon adolescence (mon dernier blog remonte à mes 15 ans).
Ce moyen de communication était original, innovant et évidemment complètement en lien avec la thématique abordée.
Mais je ne suis pas sure que notre blog ait été beaucoup lu, malgré toute la bonne volonté que nous y avons mise. Peut-être que la conception d'un seul blog collectif auquel nous aurions tous contribué et ajouté des commentaires aurait été plus stimulante. Cela aurait notamment permis de susciter des débats d'idées, ce qui n'a pas beaucoup été le cas ici.
Ce moyen de communication était original, innovant et évidemment complètement en lien avec la thématique abordée.
Mais je ne suis pas sure que notre blog ait été beaucoup lu, malgré toute la bonne volonté que nous y avons mise. Peut-être que la conception d'un seul blog collectif auquel nous aurions tous contribué et ajouté des commentaires aurait été plus stimulante. Cela aurait notamment permis de susciter des débats d'idées, ce qui n'a pas beaucoup été le cas ici.
Signé: Marie-Laure
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Illustrations
http://www.camillejourdain.fr/humour-je-blogue-donc-je-suis/
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