mercredi 25 avril 2012



Skype à la bibliothèque avec Sylvain Nicolier

Quelques exemples d'applications du Web 2.0 par un animateur socioculturel


Montez le son et regardez ce « cri primaire » :




Il y a de l'idée non ? Vous savez maintenant comment on peut faire pour mobiliser les gens pour un évènement. C'est pratique, par exemple: si l'on souhaite vendre des tartines, faire des massages ou vendre des vieux habits à l'éésp, on peut crier à l'endroit où a lieu l'évènement afin d'attirer l'attention.

Nous avons questionné le gars qui crie avec les lunettes jaunes autour de cette vidéo.
Il se nomme Sylvain Nicolier, il travaille dans l'animation et s'est un fervent défenseur du Web 2.0 et des nouvelles technologies de la communication.
C'est le membre fondateur de l'association areriroru qui a pour but la propagation de la bonne humeur et il participe au comité d'organisation d'«Im!pact», un évènement organisé par le collectif Euforia.

• L'association areriroru, c'est par ici que ça se passe:  http://www.areriroru.ch/

• L'évènement « Imp!act » c'est quoi ? c'est: « motiver et outiller des centaines de jeunes Suisses et Européens à agir localement sur les défis globaux.»

• En savoir plus sur euforia:


Extrait de notre skype interview:



- Nous: Est-ce que ça fait du bien de crier ?

Sylvain : C’est vrai que le cri a un bienfait sur la santé. Il est utilisé parfois en thérapie mais ce n’était pas le but du cri primaire. Le but du cri primaire était de mobiliser des gens, de se faire entendre, de réveiller la population de Genève avant un évènement qu’on organisait qui s’appelait « Imp!act ».

C’était difficile de mobiliser du monde. C’est vrai que les happenings, flashmobs, ce genre d'(…)

(Coupure de connexion)


- N : On a été coupé, tu as dit que c’était difficile parfois de mobiliser du monde…



- S : Oui c'est difficile de mobiliser du monde avec ces happenings, flashmobs… C'est beaucoup les sociétés commerciales qui les utilisent aujourd'hui… et du coup, je pense que les gens sont moins… (train qui passe)… les gens sont moins motivés à participer. C’était plus à la mode il y a quelques années et maintenant c’est plus difficiles de faire participer les gens.


- N : Est-ce que vous utilisez d’autres plateformes du Web 2.0 dans le cadre d'Euforia ?

- S : Ouais, alors on utilise Facebook, Twitter, et on communique beaucoup avec la vidéo. Donc justement le cri primaire c’était aussi dans le but de faire une vidéo. On a pu contacter la presse grâce à ça pour parler indirectement « d’Im!pact ». Et ouais on utilise pas mal Facebook et beaucoup la vidéo, donc Youtube.

- N : Parce que la presse ils ont vu la Flashmob ou la vidéo ?

- S : Ouais on a pu passer dans le 20 minutes, avoir un article le lendemain avec des photos et on a pu contacter des radios. On est passé sur Couleurs 3, Rouge FM et NRJ. Donc là, c’était dans le but de faire un peu parler de l’organisation et de faire une jolie vidéo qui donne bien…En fait, il y avait peu de monde, mais on avait un peu anticipé. Je crois qu’il y avait 4 caméras sur le lieu et on a pris quelqu’un qui filmait bien les vidéos et c’est pour ça qu’on a l’impression que c’était réussi…


Pour que les jeunes puissent garder le contact après un évènement comme "Imp!act" que faire ? Un moyen est tout trouvé via le WEB 2.0: une plateforme d'échange http://euforiaction.org/cmn/



Cette plateforme permet aux jeunes rassemblés lors des évènements d'Euforia de:
• rester en contact et diffuser des infos sur leurs évènements
• demander de l'aide pour gérer leurs projets
• avoir le contact direct des délégués jeunesse de différentes régions ou de personnes qui peuvent les soutenir dans leur projet



Skype interview la suite:


- N : Pour les gens qui n’utilisent pas le Web 2.0, vous les contactez seulement par la radio, par les médias, il y a d’autres choses mises en place ?


- S : C’est vrai qu’il y a beaucoup d’organismes qui soutiennent les projets mais ils ne font pas beaucoup d’efforts de communication pour aller chercher les gens et pour aller vraiment sur le terrain…nous on part…

(soucis de connexion)

- N : Tu as dit un truc important…on n’a pas entendu…



- S : Nous avec Euforia on fait un gros effort au niveau de la communication pour aller chercher les gens…c’est vrai on passe par des vidéos, par le web 2.0, mais on va aussi sur le terrain…par exemple pour la promotion « d’Impact », on est allé quasiment dans toutes les universités de Suisse pour poser des flyers, pour prendre des gens à la sortie des cours,  discuter avec eux…ouais, donc on fait pas que le Web 2.0…


- N : Ouais et toi tu m’as dit que tu es animateur socioculturel aussi…



- S : Ouais, j’ai rendu mon mémoire il y a deux jours 
 (http://www.youtube.com/watch?v=IxAKFlpdcfc)


- N : Nous on est au stade de poser la problématique... Ouais est-ce que tu peux nous parler de ton expérience en tant qu’animateur dans le Web 2.0, que ce soit dans Euforia ou dans d’autres projets que tu as menés…



- S : Même avant d’être animateur, j’ai toujours travaillé avec Internet et les nouveaux réseaux. J’étais assez intéressé par ça, parce que j’avais fait la formation de médiamaticien et que j’avais déjà créé une association qui s’appelle « areriroru », il y a 8 ans. On utilisait justement beaucoup ces moyens-là pour faire la promotion de nos évènements. La première fois que j’ai organisé un évènement, justement j’ai créé directement un site Internet avec des flyers que les gens pouvaient imprimer chez eux avant même l’arrivée de Facebook.
Ca a super bien fonctionné, il y avait des gens qui avaient imprimé 400 fois les flyers et distribué dans le gymnase. Il s'agit de vraiment donner la possibilité à ceux qui le souhaitent de pouvoir partager les informations, les commenter aussi… C’est vrai qu’au niveau des nouveaux médias, il y a vraiment un grand changement… avant, on nous donnait une information prémâchée, maintenant, il y a beaucoup de jeunes qui ne lisent même plus les journaux, ne regardent pas forcément la télé et toute l’information qu’ils reçoivent, c’est vraiment par le web 2.0, par leurs amis, par les centres d’intérêts qu’ils ont, ou ils ont mis «j’aime» dans des thèmes particuliers ou par des gens qui diffusent des infos particulières.

Merci beaucoup à Sylvain de nous avoir partagé un bout de son expérience.

Quelques happenings et Flashmobs organisées par areriroru:


Batailles de coussins:







Batailles d'eau:



Une manif anti manif:



D'autres vidéos sur:  http://www.areriroru.ch/multimedia/videos/


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